Par Oudjedi Damerdji Aouicha, Amin Zaoui, Lamia Bereksi Meddahi
Histoires d’Orient
Résumé
Il ne fait plus aucun doute que la littérature maghrébine d’expression française est en pleine effervescence. De plus en plus d’écrivains, hommes et femmes, de toutes générations confondues prennent la parole pour réaliser des écrits qui embrassent une diversité thématique et qui occupent une place considérable au sein du fait littéraire francophone du Sud. Par sa richesse culturelle, le Maghreb m’a toujours fasciné. Au cours de mes recherches, j’ai eu le plaisir de lire plusieurs oeuvres, de contribuer à des ouvrages collectifs et aussi de participer à des colloques internationaux. C’est à ce titre que j’ai choisi de rassembler mes articles et mes communications dans un ouvrage intitulé Le devenir littéraire maghrébin. J’ai choisi d’axer mes analyses sur les auteurs suivants : Assia Djebar, Rachid Boudjedra, Yassir Benmiloud, Kamal Daoud, Rénia Aouadène, Karim Nasseri, Youcef M.D, Fouad Laroui, Chedly El Okby. En sélectionnant ces écrivains, j’ai voulu démontrer comment se construisent les pensées lorsque la langue que nous utilisons est considérée comme étrangère.


 Le livre d’Eric Le Ray[1] intitulé Le journal sans journalistes ou le cinquième pouvoir des gens ordinaires[2] préfacé par Nathalie Sonnac[3], se veut une révolution quant au monde parallèle qui accompagne l’information. Il cite Alexandre Soljenitsyne : « (…) L’Homme tel que nous l’avons connu a toujours été le sujet de l’histoire. Aujourd’hui, il se transforme en un copeau du progrès technique. Le progrès technique durant des siècles avait toujours eu tendance à entamer la nature. Maintenant il commence à entamer la culture et l’homme. Cet élément technique enlève à l’homme sa personnalité, son âme. C’est une transformation psychologique terrible. Nous perdons la réflexion, la concentration. Nous avons un torrent d’informations qui remplace la vie de notre âme. La vie contemporaine commence à évincer l’amour. La technique a encore bougé. On a remplacé l’amour par le sexe et le sexe par le clonage. Nous risquons de perdre l’homme tel que nous l’avons connu (…) ». Eric Le Ray donne la définition du…
Le livre d’Eric Le Ray[1] intitulé Le journal sans journalistes ou le cinquième pouvoir des gens ordinaires[2] préfacé par Nathalie Sonnac[3], se veut une révolution quant au monde parallèle qui accompagne l’information. Il cite Alexandre Soljenitsyne : « (…) L’Homme tel que nous l’avons connu a toujours été le sujet de l’histoire. Aujourd’hui, il se transforme en un copeau du progrès technique. Le progrès technique durant des siècles avait toujours eu tendance à entamer la nature. Maintenant il commence à entamer la culture et l’homme. Cet élément technique enlève à l’homme sa personnalité, son âme. C’est une transformation psychologique terrible. Nous perdons la réflexion, la concentration. Nous avons un torrent d’informations qui remplace la vie de notre âme. La vie contemporaine commence à évincer l’amour. La technique a encore bougé. On a remplacé l’amour par le sexe et le sexe par le clonage. Nous risquons de perdre l’homme tel que nous l’avons connu (…) ». Eric Le Ray donne la définition du…